Introduction
Le droit international humanitaire est un droit applicable dans les conflits armés et les guerres, il est
centré sur la protection des personnes vulnérables pouvant être affectées par
les conflits. Cependant il distinguer le DIH du les droits de l’homme, du fait
que ce dernier est fondé sur une approche globale, tandis que le DIH défend une
catégorie dite vulnérable.
I
– objet du DIH
La
mission fondamental du DIH est la protection c a d les mesures et les garanties
visant protéger à la population civile.
A- protection
institué par le DIH pour les personnes et les biens
1-
Protection des
personnes sans défense
Des
mesures de protection mises en place par le biais des quatre conventions de
Genève de 1949 :
-1ère convention protège les blessés, et les
malades sur terre ;
-2ème
convention protège les blessés, et naufragés sur la mer ;
-3ème
convention s’applique aux prisonniers de guerre ;
-4ème
convention assure la protection de la population civile.
2- protection des biens
C’est essentiellement la protection des biens
nécessaire à la survie de la population (Hôpitaux, barrages, les administrations,
les centrales électriques, les lieux d’approvisionnements, les lieux de
cultes….). En plus il est interdit
d’utiliser les armes qui nuisent à l’environnement puis qu’il s’agit d’un bien
Commun
B-
Restrictions à
la conduite des combats
« Vouloir
humaniser la guerre c’est comme vouloir humaniser l’enfer » en
principe le recours à la guerre est
interdit (la charte de l’ONU), elle ne peut être légitime que dans trois
cas : un pays colonisé pour avoir son indépendance, un Etat qui agit en
cas de légitime défense et au cas où le conseil de sécurité l’autorisé.
1-
règles générales dans la conduite des combats
Le DIH interdit essentiellement :
-
de mener
des attaques inutiles (attaques superflus) et les attaques sans
discrimination (les 4 conventions et les 2 protocoles)
-
d’utiliser la population
comme bouclier humain
-
la perfidie
(protocole 1)
-
les actes de
violence dont le but principal est de répondre la terreur
2- restrictions
aux procédés et armes de combat
Le
DIH à interdit l’emploi de nombreuses armes notamment :
-
les armes chimiques, biologiques et nucléaires
-
les armes qui ont des forces nuisibles (les mines antipersonnel)
-
les armes difficilement dirigeables et qui ont une force nuisible et
insupportable (les mines antipersonnel, les mines à fragmentations)
II-
la mise en œuvre du DIH
La
mise en œuvre couvre toutes les mesures qui doivent être prises pour assurer le plein respect des règles du DIH,
l’organisation la plus populaire en matière du DIH est le CICR
A- Rôle fondamental
du CICR et des sociétés nationales de la croix rouge et du croissent rouge
1- principe régissant les institutions
humanitaires
Ces institutions humanitaires
accomplissent leurs missions suivant sept principes fondamentaux et qui sont : l’humanité,
l’universalité, l’indépendance, l’impartialité, le volontariat, l’unité et la neutralité.
Ces principes sont fixés lors de la conférence internationale tenue par le CICR
en1965.
2- les tâches humanitaires lors des conflits
armés :
Les institutions humanitaires se
chargent d’élaborer des rapports et de les transmettre à l’ONU et au Conseil de
Sécurité et aux institutions internationales vouées en matière des droits de
l’Homme.
Le protocole(1) a prévu la désignation d’une puissance
médiatrice pour faciliter les négociations pour un éventuel armistice, ou afin
de cesser le combat définitivement et ce pour acheminer les secours. Dans
toutes les expériences de guerre, les Etats n’ont jamais désigné une puissance
médiatrice. Ce vide est désormais comblé par le croix rouge et le croissant
rouge.
B - Responsabilité
découlant des violations du DIH
1- responsabilité
au niveau national :
Le DIH à prévu (Protocol 1) que
chaque Etat devrait instituer des juridictions à compétences universelles pour
juger les violations le DIH, c'est-à-dire si par exemple : les
responsables israéliens commettent souvent des crimes de guerre contre la
population de GHAZA, s’il y a cette compétence universelle, ces responsables
seront arrêtés et jugées des ces crimes (la France, la Belgique ont supprimés
cette compétence car ils se heurtent avec les grandes puissances)
2- responsabilité
au niveau international :
Sur la scène international c’est la cour pénale
international (CPI) qui joue un rôle
vitale pour jugées les personnes accusées des crimes contre l’Humanité les
crimes de guerre, en respectant les normes les plus strictes d’impartialité et
d’équité. Mais cette cour n’est compétente que pour certaines infractions et à
l’égard de certains pays signataires de son statut (USA, Israël, Chine et
autres pays n’ont pas ratifiés le statut de Rome)
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