Introduction
Depuis quelques décennies, le Maroc à fait de la
politique d'investissements étrangers un
de ses priorités. Parmi les domaines d'investissement est la recherche et l'exploitation en matière des hydrocarbures. Historiquement,
les premiers pas de l'exploration des hydrocarbures au Maroc datent du début
XXe siècle. De 1900 à 1958 l'exploration pétrolière dans le bassin du Gharb,
encouragée par la présence de suintements de pétrole a permis la découverte
gisement d'huile d'Ain Hamra en 1923. Cette période a vue également la création
du BRPM (bureau de recherches et de participations Minières) en 1928 et la SCP
(Société Chérifienne du pétrole) en 1929. La société avait en charge la
réalisation des activités relatives à l'exploitation pétrolière. Le secteur a
connu un essor particulier ces dernières années, sous l'impulsion de l'ONHYM
(office national des hydrocarbures et des mines) fut crée, suite à la
fusion de l'ONAREP (office national de recherches et d'exploitions pétrolières)
et du BRPM, marquant ainsi une nouvelle
ère. Qu'il s'agisse d'hydrocarbures conventionnels ou plus controversés, de
nombreux experts affirment aujourd'hui que le Maroc disposerait de
ressources jusque-là insoupçonnées. L'intérêt
de ce sujet est fondamental puisqu'il va nous permettre de connaitre le rôle du
régime juridique relative à la recherche et l'exploitation des hydrocarbures au
Maroc dans l'encadrement de ces activités à partir du Dahir du 16 avril 1951 jusqu’à maintenant.
A partir dette
introduction nous allons poser la problématique qui va être traité dans notre
sujet, est la suivante: Quelles sont les principales lois concernant la
règlementation de la recherche et l'exploitation des hydrocarbures?
Afin de répondre à cette problématique nous allons
voir dans un premier temps(I) le régime juridique de la recherche
et l'exploitation des hydrocarbures et
dans un deuxième (II) office national des hydrocarbures et des mines
(ONHYM).
I -
le régime juridique de la recherche et l'exploitation des hydrocarbures
Pour les
investissements miniers et dans les hydrocarbures, la règlementation minière
est archaïque: elle date de 16 avril 1951.Cette loi définit les
différents catégories considérés comme
mines puis elle a été abrogé par la loi n 13-13 relative aux mines sauf
l'article 6. Le code est en cours de modernisation. Les activités de
reconnaissance, recherche et exploitation de gisements d'hydrocarbures sont
subordonnées à l'obtention d'une
autorisation de l'Etat. La Charte de 1955 prévoit des avantages fiscaux pour
ces types d'investissements (provisions pour reconstitution de gisements). Toutefois
l'activité en amont. C'est-à-dire l'exploration n'est pas exonérée(en
particulier de la TVA). La loi n 21-90 relative à la recherche et à l'exploitation
des gisements d'hydrocarbures, telle que modifiée par la loi n 27-22,
mit en place un régime fiscal
d'encouragement pour ce type d'investissement. Les conditions de ce régime
fiscal sont favorables pour les titulaires d'autorisations de reconnaissance,
de permis de recherche ou de concession d'exploitation: une exonération totale
de l'impôt sur les sociétés pendant 10 ans consécutifs pour le titulaire de
toute concession d'exploitation des gisements d'hydrocarbures. Possibilité de
constituer une provision pour reconstitution de gisement d'hydrocarbures en
exonération de l'impôt sur les sociétés, exonération de la TVA pour les biens
et les services acquis sur le marché local ou extérieur, exonération de l'impôt
des patents, la taxe urbaine, etc, les entreprises minières exportatrices bénéficient
d'une réduction permanent de 50% de l'impôt sur les sociétés.
La nécessité d'une telle réglementation n'a pu
apparaitre au Maroc qu'avec l'évolution technologique et technique et le besoin
économique pour que les Etats encourage l'investissent dans le domaine des
hydrocarbures.
II – Le rôle de l'office
national des hydrocarbures et des mines (ONHYM)
Le but de la création de l'office national des de hydrocarbures
et des mines été de contribué au développement socio-économique du Maroc à travers la
mise en valeur efficiente des ressources minières et des hydrocarbures : conduire
a travers une démarche technico-économique appropriée, la recherche et
l'exploitation des gisements d'hydrocarbures et miniers.
Les travaux et les investissements sur l'exploitation
des hydrocarbures ont augmenté de
façon constante des dernières années,
avec une période de croissance sans précédent en 2013 et 2014. A ce jour, 34
société opérant au Maroc, en vertu de 131 permis d'exploitation onshore
offshore, 5 contrats de reconnaissances, 9 concessions et 3 protocoles
d'accord, en plus des négociations en cours pour d'autres accords. Dans un
entretien accordé au journal le Matin, en date de 8 mai 2014, la direction
d'ONHYM expliquait que l'année 2000 a marqué un tournant dans l'exploitation
pétrolière et gazière au Maroc.
En effet, un
nouveau code d'investissement pétrolier a été mis en place cette même année
avec des conditions très attractives pour l'acte d'exploitation pétrolière. Ce
code inclut toutes les exonérations de droit de douane, de TVA, da paiement
d'impôt en cas d'exploitation, ceci sans parler de la possibilité pour le
partenaire de détenir des parts allant jusqu’à 75%; 25% pour l'Etat marocain, explique Amine BENKHADRA.
Aujourd'hui, le Maroc dispose d'une géologie recelant un potentiel
inexploitable. Il est considéré comme un véritable paradis pour les nouveaux
investisseurs, affirmait Chryssa Tsouraki, chef du département Pétrole et Gaz
d'international Research Network (IRN), l'une des agences d'intelligence
économique présente les 7 et 8 mai dernier lors du premier Sommet marocain du
pétrole et du Gaz, à Marrakech. Tout parmi les 34 sociétés présentes figurent
des compagnies comme Chevron, British petroleum, Kosmos, Caim Energy, Anadarko
et Galp. La société Canadienne d'exploitation pétrolière Longreach, devenue
récemment PétroMaroc, prévoit quand à elle d'investir 40 millions de Dollars
dans le Royaumes. Environ 90 % de l'investissement étrangers et partenaires de
l'ONHYM, le reste étant fourni par l'Office. Les investisseurs privés dans le
secteur ont atteint 2,4 milliards de Dirhams selon l'ONHYM, et 5 milliards sont
prévus pour 2014.
D'une manière
générale, le Maroc reste encore sous-exploré, puis on ne compte que 324 forages
en onshore et en offshore pour tout le Maroc.
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