vendredi 9 mars 2018

La politique étrangère



  Pour Marcel Merle, « la politique étrangère est la partie de l’activité étatique qui est tournée vers le “dehors” », c’est-à-dire qui traite, par opposition à la politique intérieure, des problèmes qui se posent au-delà de la frontière ».    
  La politique étrangère peut être définit aussi comme l'action menée par un État en vue d'établir des relations divers avec d'autres États de coopération, commerciales, diplomatiques et militaires... C'est le ministre des affaires étrangères qui conduit effectivement la politique extérieur de son pays sous contrôle gouvernemental. 

Les relations internationales



   La définition de l'espace des relations internationales pose en soi, un problème de taille. En effet, l'expression « relations internationales » signifie littéralement relations entre nations. 

Traditionnellement, les relations internationales sont considérées comme un ensemble de liens, de rapports et de contacts qui s’établissent entre les États et relèvent de la politique étrangère de ces derniers. Cette conception tient certes compte des diverses formes et dimensions que peuvent prendre ces rapports (conflit et coopération, que ce soit sur les plans politique, économique et militaire.   

Les exceptions préliminaires



   Les exceptions préliminaires sont le moyen procédural par lequel une partie à l’instance, normalement le défendeur, peut soulever un grief d’incompétence ou d’irrecevabilité. Il « excipe » alors d’un obstacle au procès sur le fond, et demande à la Cour de l’examiner prioritairement. On pourrait aussi dire qu’il « objecte » à ce que la Cour connaisse du fond du litige, d’où le terme anglais de « preliminary objections ». Il est naturel que ces exceptions doivent être traités prioritairement par rapport au fond. Une cour de justice n’est habilitée à connaître du fond du litige que si elle en possède la compétence et si la demande est recevable. Ces deux concepts expriment dès lors les limites juridiques au pouvoir de la Cour de connaître d’un litige. Ils sont issus du droit du Statut, régissant la compétence de la Haute Juridiction, ou du droit international conventionnel ou général, encadrant les conditions auxquelles une demande peut être présentée au juge parce qu’elle comporte tous les éléments juridiquement nécessaires pour qu’elle puisse être considérée comme étant pleinement constituée et dès lors mûre pour le traitement judiciaire.

Le Droit international humanitaire



   Le droit international humanitaire (DIH), parfois appelé « droit de la guerre » ou « droit des conflits armés », régit les relations entre les États, les organisations internationales et les autres sujets du droit international durant les conflits armés.

Il constitue une branche du droit international public et se compose de règles destinées à protéger les personnes qui ne participent pas, ou plus, aux hostilités et à limiter les moyens et méthodes de guerre. En d’autres termes, le DIH est formé de règles inscrites dans des traités internationaux ou issues de la coutume et spécifiquement destinées à régler des questions d’ordre humanitaire directement liées aux conflits armés, qu’ils soient de nature internationale ou non internationale.